Modèle "Transition Bridge"
Franchissons cette passerelle ensemble !
Nous vivons toutes et tous des transitions à un moment ou l’autre de notre vie, qu’elles soient anodines, comme un voyage à l’étranger, plus importantes, comme un changement d’emploi, ou exceptionnelles, comme l’arrivée d’un enfant. Nous ne réagissons pas toutes et tous de la même manière aux transitions, mais le fait de connaître leurs différentes phases peut t’aider à les traverser sans encombre et à définir au mieux tes attentes.
ANCIENNE NORMALITÉ
L’ancienne normalité est comparable à la terre ferme sous nos pieds. Nous connaissons notre environnement et les autres nous connaissent. Le quotidien est prévisible, confortable et familier.
DÉPART
ENTRE-DEUX
ESPACE LIMINAL
ENTRÉE
NOUVELLE NORMALITÉ – (RÉ)ANCRAGE
Dans cette nouvelle normalité, nous avons de nouvelles routines, des rôles précis, des relations stables, de nouvelles compétences et une identité bien établie. Nous nous trouvons dans un état d’apaisement, de lucidité, de réflexion, de clairvoyance et d’assurance. Nous pouvons toutefois aussi être déçu·e·s lorsque la nouvelle phase ou le nouvel environnement ne correspond pas à nos attentes, mais dans l’ensemble, nous sentons que nous avons trouvé notre place.
Les transitions, comme le processus de deuil, ne sont jamais linéaires. Nous faisons souvent un pas en avant, puis deux en arrière. L’expérience peut donc sembler chaotique.
Ta transition sera marquée par de nombreuses sensations et pensées contradictoires. N’oublie pas qu’il est normal de ressentir à la fois de l’enthousiasme et de la peur lorsque l’on vit des changements.
Ce sont nos attentes, que nous en ayons conscience ou non, qui nous font trébucher. Elles nous confrontent à la déception, à la frustration et au découragement. Les choses ne se déroulent pas comme nous l’avions imaginé.
Prends le temps de bien réfléchir à tes attentes.
Tu n’es pas seul·e. Nous sommes toutes et tous en transition quelque part et tu vas rencontrer des personnes qui sont, elles aussi, en train de franchir une passerelle. Pense-y quand tu traverses la tienne.
Qui dit transition dit perte et deuil. Nous avons tendance à ignorer la douleur, à faire comme si elle n’était pas là. Or, tu ne pourras pas surmonter ton deuil si tu ne reconnais pas qu’il existe. Nous pensons souvent qu’admettre que quelque chose est difficile signifie que nous n’avons ni reconnaissance ni enthousiasme à l’égard du chemin que nous empruntons. Les deux ne sont pourtant pas incompatibles !
Les outils et les compétences d’adaptation sont importants. Il est si facile de gérer sa transition avec du chocolat, Netflix ou du sport. Il n’y a rien de mal à cela, mais veille à garder les pieds sur terre.